Le soleil était à son apogée dans le ciel bleu. C’était une belle journée, pas une seul trace d’un quelconque nuage.
Amarante marchait dans l’herbe fraîche d’une clairière non loin de son camp. Sa crinière blanche étincelait de mille feux sous les rayons de soleil. Il avait eu envie de se dégourdir  les pattes et de se changer un peu les idées. Il se coucha devant un tapis de fleurs jaunes et bleues. Arborant un joli sourire, il contempla les végétaux avec un regard admiratif. Il pouvait passer plusieurs heures à observer les fleurs et à humer leur doux parfum, tellement il aimait ça. Quand il les regardait, Amarante pensait à sa chère compagne, malheureusement défunte… Il se rappelait les merveilleux moments qu’il avait passé avec elle et s’imaginer ceux qu’ils auraient pu partager ensemble…  Le loup ne pourra jamais oublier cette louve qui avait fait chavirer son cœur. Heureusement, Zéphilian, son ami de toujours avait été là pour le soutenir, sans lui, Amarante serait encore piéger sans sa funeste tristesse, à tout jamais.
Un bruit retentit derrière le Bêta qui redressa ses oreilles, le regard à l’affût. Une petite silhouette à l’odeur étrangère apparut et une jeune voix vint rompre le silence qui s’était installé.
-Que fais-tu ?[/b]

Arg ! Un louveteau ! Amarante se leva d’un coup sec dévisagent le jeune loupiot avec un air presque dégouté. Il n’aimait pas ces petits êtres démoniaques sans éducation, qui ne faisaient que crier et courir dans tous les sens.  Ça mère n’était donc pas là ?! Il devait absolument se débarrasser de cette chose !
-Ne m’approche pas !

Il fit quelques pas en arrière, réfléchissant à un stratagème pour faire fuir le jeune louveteau. Il eut une idée, elle était un peu grotesque mais un louveteau de son âge goberait certainement ses dires.
-Tu ferais mieux de vite retourner d’où tu viens sinon je vais me mettre en colère ! Je fais partie du clan capable de contrôler l’eau et la terre, alors si tu ne m’écoute pas, les plantes t’attaqueront…

Le loupiot fit demi-tour et parti en courant, les larmes aux yeux.
-Eh eh, il m’a cru ce petit Naïf
Fier de se son mensonge, Amarante retourna en direction du camp, espérant ne pas faire de mauvaises rencontres sur son chemin.