Zarelle se réveilla en plaine nuit comme souvent c’est dernier temps. Ces yeux aux iris rosés se posèrent sur la voute céleste qui se détachait avec élégance dans le ciel obscur de la nuit. Elle laissa échapper un soupir avant de tourner la tête vers le fond de sa tanière. Un corps au pelage blanc immaculé y reposait, secouer par de faibles spasmes probablement dus à un rêve. Le corps de sa mère semblait si solitaire dans la couche qui avait appartenu au couple royal…

Zarelle se leva sans un son. Elle passa au côté de ses gardes. L’un d’eux ouvrit un œil. L’alpha montra les crocs et alla s’assoir au bout du roché qui surplombait le clan. La garde d’élit commençait à être habitué aux insomnies de leur alpha. Dans ces moments-là, ils savaient qu’elle préférait être seule.

La louve au pelage d’un noir lustré regardait ce qui lui appartenait. Ce que lui avait légué son père… Le campement était tout simplement sublime en plaine nuit. La pierre qui trônait au milieu du campement dégageait une timide lueur violette. Elle agissait presque comme veilleuse, mais ce qui rendrait le lieu encore plus mythique c’était les lucioles qui se promenait librement autour de leur haute.

L’alpha se leva finalement pour sortir du campement. Elle passa derrière sa tanière comme elle en avait l’habitude de faire dans ses jeunes âges. Pas question de se faire importuner par les sentinelles nocturnes, qui fessaient heureusement bien leur travail. La louve au pelage sombre se dirigea à vive allure vers le lac sans reflet. Elle avait un besoin urgent de le voir… de voir celui qui lui manquait temps.

Arrivé sur les lieux Zarelle ne perdit pas de temps à contempler la nature nocturne. Elle n’était pas venue pour voir ça après tout. Elle trotta jusqu’au lac qui était d’une couleur laiteuse. L’alpha s’assit sur la berge et fixa la surface mate. Après quelques minutes un sourire se dessina sur le visage sombre de la louve.

La surface lice se brouilla et Zarelle pue découvrir les trais d’un être qui lui était si cher, son père. Une larme coula sur sa joue. Il lui manquait tellement. L’alpha posa sa patte avant droite sur le liquide qui oscilla faiblement. La pierre qui se trouvait sous cette patte brillait comme celle de leur campement. Ces se qu’il arrivait lorsqu’on fessait appelle au pouvoir de son maitre.

RP perdu

L’alpha écoutait les mots d’Astrale. Enfin jusqu’au moment où il dit trois mots, trois mots qui la saisit. Elle savait leur signification, mais ne comprenait pas pourquoi le mâle lui disait une telle chose. Elle se releva rapidement et fixa le mâle dans les yeux. On pouvait lire un grand questionnement, une étincelle de colère et un nuage de peur.

Le mâle semblait avoir peur, mais après un bref instant il s’avança et viens lui lécher à nouveau la joue. Il se retourna et se coucha sur le sol comme s’il ne s’était rien passé.

Zarelle secoua sa tête. Le voir là calme et serin alors qu’elle était si perturbée la mit hors d’elle. Elle se jeta sur lui et le fit rouler sur le sol. Elle ne savait pas du tout ce qu’elle fessait, mais une fois au dessus de lui, elle lui montra les crocs. Ses actes étaient loin de coïncider avec ses pensées. La colère l’emportait toujours. Mai la colère de quoi ? Elle ne savait que dire... Elle le fixa dans les yeux une nouvelle fois avant de se calmer.

-Je suis désolée Astral…

Elle tourna un peux la tête pour rompe le contacte visuel. Une mèche tomba sur son museau, mais elle ne bougea pas plus.

Zarelle fronça ses sourcils sa réaction ne lui plaisait pas trop. Elle n’était pas du genre à se laissé crier après. Non c’était elle qui criait en temps normal. La louve plaqua ses oreilles sur sa tête et lui montra les crocs, mais le mâle lui tourna le dos et parti.

L’alpha resta en plant sur la rive. Les mots d’Astral résonnaient encore dans sa tête. Il l’aimait… et elle, elle lais avait montré les crocs… Zarelle n’était pas certaine d’être capable un jour d’être aimée. D’accepté qu’on puisse bien l’aimer et vouloir bâtir une vie avec elle. Après tout elle était une louve colérique.

Zarelle retourna près de l’eau sans un mot. La colère avait laissé place à une déception. La louve noire avait l’impression d’avoir tout gâché avant même que cette histoire ne débute. Ayant trop d’orgueil pour aller à la recherche d’Astral. Elle resta, là une bonne heure essayent d’invoquer une fois de plus son père. Il lui apparut une fraction de seconde. Sur son visage l’alpha pue lire la déception. C’était la première fois qu’elle ne le voyait pas heureux dans le lac. Visiblement il avait assisté à la scène et lui reprochait son comportement hostile.

La louve noire coucha sa tête sur le sol. Elle réfléchit un bon moment sans voir le temps passer. Le ciel s’éclaircissait faiblement. Dans quelque heure le jour serait là et elle devrait retourner au campement. L’espion avait raison. Elle devait se ressaisir. Son père lui manquait peut-être énormément, mais elle devait faire sa vie sans lui…

L’alpha entendit les branches se casser derrière elle. Elle se leva finalement pour regarder qui venait vers elle. C’était une fois de plus Astral. Il vient s’assoir à nouveau à ses côtés. Le mâle regardait le sol peut-être honteux de son comportement. Zarelle le fixa un moment avant d’approcher sa tête de lui. Elle la frôla contre son museau et la posa contre son torse.

-Tu crois que tu serais capable de m’enduré ?

Zarelle sourit. Elle n’était pas bipolaire, mais elle s’en approchait tout de même. Si elle venait à sortir avec ils feraient un drôle de couple. Malgré son envie d’être avec Astral l’alpha doutait. Elle avait peur de s’engager dans un monde inconnu.

-Ce n’est pas ta bipolarité qui me fait peur…

Elle releva la tête pour le regarder dans les yeux. Elle hésitait, mais comme elle l’appréciait plus que les autres et presque au temps que sa famille elle décida de jouer franc jeu avec.

-J’ai peur de m’engager Astral… J’ai beaucoup de responsabilités et je dois être sûre que tu m’aimes vraiment, pas que pour tes intérêts face à mon grade. Je t’aime plus que n’importe quel mâle ici, mais j’ai besoin de temps…

Elle baissa la tête pour l’enfouir dans le pelage chaud d’Astral. Elle se sentait un peux mal à laisse de lui dire qu’elle avait besoin de preuve alors que les yeux du mâle criaient haut et fort qu’il l’aimait. Toute fois l’amour la rendait incertaine et faible.

Zarelle le regarda un instant, elle lui sourie, et secoua la tête doucement. Lorsqu’il là regardait comme ça, avec ses yeux remplis de question et si sincères, elle fondait.
 
-Tu n’as pas besoin de me le prouver seulement être toi. Êtres patients et être capable t’attendre que je sois prête.
 
Elle lui sourie et approcha son museau de la joue d’Astral. Elle lui donna une petite lichette sur cette dernière. Elle resta un moment prés de lui et immobile. L’alpha écoutait la respiration douce du mâle. Elle s’éloigna finalement pour regarder le ciel. Il devenait plus clair et les étoiles disparaissaient dans la clarté. Le soleil commençait à montrés le bout de son nez et Zarelle n’avait pas dormi de la nuit. La louve au pelage soyeux se leva. Elle regarda son interlocuteur.
 
-Je dois y aller…
 
Elle resta toutefois immobile devant le mâle au pelage gris. Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être qu’elle attendait quelque chose de la part d’Astral… Malgré tout sa tête lui disait qu’elle ne devait pas rester et aller reprendre la tête de sa meute.

Zarelle fut satisfaite d’avoir étiré le temps avant d’aller retrouver ses responsabilités. L’odeur d’Astral l’enivrais et le contacte avec mâle était des plus savoureux. L’alpha ressentait des picotements qui couraient sur tout son corps et ses pattes avaient de la difficulté à la soutenir. Zarelle se trouvait un peut ridicule de fondre ainsi devant Astral. Elle était l’alpha après tout. Un symbole d’autorité...

Malgré tout, cette sensation, qu’elle n’avait jamais ressentis au paravent, la déstabilisais. Oui la louve noire avait déjà aimé, elle aimait toujours sa mère et Argas d’ailleurs, toute fois elle n’avait jamais ressentie cette attirance si électrisante et si épeurant pour elle…

Zarelle se reprit finalement elle adressa un dernier sourire à Astral avant de fuir vers le campement. Elle était heureuse. Apeuré par cette nouvelle émotion si complexe, mais heureuse. Même le regard froid d’Argas lorsqu’elle revient à l’aube ne lui fit pas perdre son sourire. Il faut dire que l’ex bêta n’approuvais gère les escapade de la jeune alpha. Toute fois il ne dit rien et commença la journée comme a toute les fois énumèrent les tache à faire.

RP fini